Synopsis :
Jenna est une jeune fille sans histoire. Un soir, alors qu’elle rentre chez elle, elle est victime d’une terrible agression perpétrée par un groupe d’hommes. L’arrivée de Ruben dans sa vie, est-elle le fruit du hasard ou cache-t-elle un secret inavouable ?
La production de ce film d’auteur vit le jour au sein de Paris Anim 18 (anciennement Centres d’animation des Abbesses), une association proposant des ateliers de cinéma. C’est durant la formation sur la réalisation que les coréalisateurs (Daouidar Saidali et Patrick J. Exenat) se rencontrèrent et décidèrent de travailler ensemble sur le projet. Ils se lancèrent dans la réalisation de leur premier long-métrage en autoproduction.
Après 2 ans, de durs labeurs et une projection test ayant tenu toutes ses promesses, De l’amour sous la haine ? s’est vue proposer une sortie au cinéma le 7 mars 2018 dans le cinéma Le Saint-André des arts, dans la catégorie les Découvertes. À chaque fin de projection, l’équipe a alors l’occasion de rencontrer et d’échanger avec son public, autour d’un débat. Le film restera 1 mois à l’affiche.
Au cours d’une projection débat, De l’amour sous la haine ?, s’est vue proposer une sélection au NYADIFF se déroulant en fin d’année, par sa directrice. Une semaine plus tard, le Haiti International Film Festival se déroulant au printemps à Hollywood, proposa à son tour une sélection. Le film se voit alors attribuer son premier prix au cours de ce festival. Fort de ce succès, le Festival International du Film Panafricain de Cannes, le sélectionne à son tour.
Le parcours de ce long-métrage est plus que satisfaisant, d'autant qu'il est le premier film réalisé par SAIDALI Daouidar (tout métrage confondu).
Tandis que nous pensions le parcours du film en festival terminé, ce dernier bénéficia d'une sélection au festival, l’Afrique fait son cinéma édition 2020, se déroulant au Champs-Elysées (Paris). Malheureusement, son déroulement se passa essentiellement à distance pour cause de la pandémie du Covid-19. Par conséquent, les projections se firent en streaming. Nous aurions adoré une fois de plus partir à la rencontre du public. Il n’en demeura pas moins le fait que ce fût une grande joie pour moi et pour l’équipe d’apprendre qu’un film ne meurt jamais. 2 années s’étaient écroulées sans que rien ne se passe, pensant même que plus rien de bon ne pouvait arriver. Je remercie du fond du cœur ce festival d’avoir su nous apporter la lumière dans ces temps aussi troublés.
Une bonne nouvelle en cachant une autre, nous fûmes contactés par Undercover Brothers Entertainement, nous félicitant pour notre sélection au festival La semaine du cinéma, se déroulant en Afrique, dont l’édition de Mars 2021 posa ses bagages à Youndé (Cameroun). Mon regret se portera sur le fait de ne pas avoir pu m’y rendre à cause de la pandémie de coronavirus. Contrairement au précédent festival, celui-ci accueillait des spectateurs, ainsi que les cinéastes. La fête promettait d’être grandiose ! Je n’en garde pas moins une énorme satisfaction, car à titre personnel, je rêve de compter parmi les cinéastes qui feront de l’Afrique un incontournable du cinéma. Aussi, grâce à ce festival, le film atteignit sont troisième continent (Afrique). Je constata par ailleurs que l’Afrique par l’intermédiaire de ses ressortissants, nous permit de nous rendre aux États-Unis (Los Angeles et New York), de revenir en Europe à travers la France (Cannes, Paris) et enfin de partir sur le continent (Cameroun).
J’espère qu’à travers tous ces festivals, nous trouverons à nouveau un point de chute dans les salles obscures et/ou dans les plateformes VOD afin d’être diffusé dans le monde entier.